Barcy est connu pour son rôle dans les premiers jours de La Bataille de la Marne lors de la Première Guerre mondiale.Le plateau de Barcy a été occupé le 4 septembre 1914 par l'état-major de l'avant-garde du général Alexandre von Kluck.
 La menace directe de la guerre atteint son paroxysme le 3-4 septembre 1914, lorsque les armées allemandes, se dirigeant à toute allure vers Paris, se trouvent en plein pays de Meaux. Elles occupent un à un les villages situés sur la rive droite de la Marne : Chambry, Barcy, Chauconin-Neufmontiers, Monthyon, Varreddes et s'apprêtent à franchir la rivière pour prendre pied sur la rive gauche, à Meaux. l'évêque de Meaux Monseigneur Marbeau fait un vœu pour que la ville soit épargnée. En septembre 1915, il organise un pèlerinage dans la commune pour célébrer le Miracle de la Marne et décide d'y élever un monument commémoratif à Barcy. Le monument inauguré le 9 juin 1924 est un obélisque sur une petite hauteur. Avec une statue de Vierge à l'Enfant du sculpteur Louis Maubert. Il porte une plaque : Tu n'iras pas plus loin.

Dans l'ouvrage de Louis Fontaine ci contre, il est question de ce miracle aux pages 125 et suivantes.

"Comme avec une puissante loupe placée sur la première bataille de La Marne, Louis Fontaine, en historien passionné de la Brie, nous plonge au coeur de ce terrible été 14 qui a changé la face du monde. Par une chronique locale aussi réaliste et minutieuse que possible, il nous fait comprendre la nature nouvelle de cette « Grande Guerre » et son immense diversité de rôles (entre civils et militaires), d’armes, de fronts, de mouvements et de positions… Non seulement, il nous fait voir la guerre du côté de ces « poilus » et de leurs chefs, dont le courage n’est plus à démontrer, mais aussi des habitants de cette région durement éprouvée entre Marne et Morins. Gros plan historique sur la réalité d’une guerre nouvelle, dont on pensait qu’elle serait brève et sans doute la dernière !

● Récit à la façon d’un reportage, fondé sur des témoignages et des écrits locaux.
● Recension au jour le jour des faits de guerre entrepris par les troupes en présence ou subis par les populations civiles, ces braves gens généralement oubliés de la grande Histoire.
● Chronique vivante de ces heures dramatiques, particulièrement éloquente et opportune pour les habitants d’aujourd’hui, en hommage à leurs ancêtres à l’ occasion du Centenaire."